Quand consulter un ostéopathe posturologue ?
Consulter un ostéopathe à Tours ou posturologue peut être utile aussi bien en soins qu’en prévention afin de limiter les facteurs de risque d’installation de pathologie fonctionnelle ou de récidive. Cela est valable pour :
- Tout le monde et à tout âge : adulte, femme enceinte, enfant, bébé, sénior, travailleur de tout secteur, sédentaire, sportif de tout niveau
- Lorsque l’on présente des douleurs influencées par le mouvement
- En cas de raideur avec ou sans douleur
- 1 à 2 fois par an pour un bilan postural et mécanique
Composition des articulations
Os, cartilage, ligaments et capsules
Les articulations sont composées d’éléments bien spécifiques, à commencer par plusieurs os dont le contact est assuré par du cartilage et qui sont reliés entre eux par des ligaments. Le tout est entouré d’une capsule articulaire. Les ligaments et capsule sont des fibres élastiques (passives) bourrées de capteurs qu’il faut stimuler pour assurer le bon fonctionnement du corps.
Muscles et tendons
Pour mobiliser un os par rapport à l’autre, il y a des muscles composés :
- D’un corps musculaire contractile (actif)
- Qui se prolongent souvent de tendon (même composition que le ligament) qui s’insèrent sur les os
Les nerfs
L’électricité est apportée par les nerfs permettant aux muscles de se contracter (innervation motrice) et de ressentir quelque chose au niveau de la peau (innervation sensitive)
Nous pouvons classer les pathologies en 3 catégories principales, en fonction de la structure atteinte :
Pathologie Ostéo-articulaire
On y regroupe les pathologies touchant les différentes articulations des membres supérieur (épaule, coude, poignet/main) et inférieur (hanche, genou, cheville/pied) ainsi que les articulations intervertébrales et discales qui composent la colonne vertébrale.
- Entorse : étirement brusque du ligament au-delà de sa capacité de résistance : les plus connues sont celles de cheville, du genou, du poignet et acromio-claviculaire (souvent en relation avec une activité sportive) et l’entorse cervicale (coup du lapin lors d’un accident de voiture par exemple)
- Dérangement intervertébral (lombalgie, dorsalgie, cervicalgie commune) et dérangement inter-articulaire mineur : cela entraîne une raideur voire une perte d’amplitude de mouvement avec gêne et/ou douleur
- Usure du cartilage : arthrose
- Compression ou fissure du ménisque au niveau du genou
- Usure, compression, bombement, hernie discale au niveau de la colonne vertébrale
Pathologie Musculo-tendineuse (en noir sur le dessin)
Ce sont toutes les pathologies intéressant la structure du muscle.
Cela peut par exemple concerner le corps du muscle :
- Contracture : c’est une contraction excessive et involontaire d’un muscle (on en retrouve régulièrement au niveau du dos, des trapèzes) pouvant être consécutive à de mauvaises postures prolongées
- Élongation et déchirure (ou claquage): il s’agit de lésions plus ou moins importante de fibres musculaires. Elles intéressent principalement les sportifs du fait qu’elles interviennent souvent suite à une sollicitation brusque du muscle (accélération pour les ischio-jambiers par exemple)
Ou alors concerner le tendon :
- Tendinopathie (la tendinite est un abus de langage) : il s’agit d’une dégénérescence des fibres du tendon, en général par sur-utilisation ou par frottement
Exemples :
- Coiffe des rotateurs au niveau de l’épaule,
- Tennis-elbow et golf-elbow au niveau du coude,
- Syndrome de De Quervain au niveau du poignet,
- Pubalgie au niveau de la hanche,
- Syndrome de l’essui-glace au niveau du genou,
- Tendon d’Achille au niveau de la cheville
Syndrome canalaire : le « nerf coincé » (en jaune sur le dessin)
Les nerfs partent de la moëlle épinière et sont distribués en périphérie à travers le corps. Tout au long de leur trajet, il existe différentes zones où ils peuvent être étirés ou comprimés.
Cela s’exprime sur la zone d’innervation par des picotements, fourmis, paresthésies, ainsi qu’éventuellement une perte de force.
Ainsi la sciatique, la cruralgie, les névralgies cervico-brachiales ont pour seule différence le nom du nerf piégé.
Au niveau des membres, les plus connus sont le syndrome du canal carpien (poignet) et le syndrome de Morton (pied)